Les actus

  • Transport public routier en citerne : nouveau contrat type

    Transport public routier en citerne : nouveau contrat type
    actualite, Actu Juridique

    Certaines professions sont soumises à des obligations particulières liées à la nature même de leurs activités. C’est notamment le cas des transports publics de marchandises qui doivent utiliser certains modèles de contrats préétablis. Celui visant le transport public routier en citerne vient d’être mis à jour…

    Transport public routier en citerne : nouveau contrat à compter du 1er mai 2025

    On entend par transport public routier de marchandises tout transport effectué par un professionnel pour le compte d’une autre entité privée ou publique.

    Il s’oppose au transport privé routier de marchandise effectué pour compte propre par les entreprises propriétaires des marchandises. Le transport public routier de marchandise obéit à ses propres obligations, notamment celle pour les parties d’avoir recours à des contrats types.

    Pour rappel, la réglementation prévoit que tout contrat de transport public de marchandises comporte des clauses précisant les obligations des parties dans l'exécution des opérations de transport. A défaut de convention écrite, les rapports entre les parties sont, de plein droit, fixés par des contrats-types établis par voie réglementaire.

    Le contrat qui doit, à cet effet, être utilisé pour le transport public routier en citerne a été mis à jour.

    Ce nouveau modèle devra être utilisé dès le 1er mai 2025.

    Sources :
    • Décret no 2025-376 du 24 avril 2025 modifiant le code des transports et approuvant le contrat-type applicable aux transports publics routiers en citernes

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    https://www.weblex.fr/weblex-actualite/transport-public-routier-en-citerne-nouveau-contrat-type

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  • Centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal : nouvelles bonnes pratiques

    Centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal : nouvelles bonnes pratiques
    actualite, Actu Juridique

    Le suivi médical et paramédical de la grossesse est important et fait intervenir plusieurs catégories de professionnels et de services, parmi lesquels on trouve les centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (CPDPN). L’accueil des patients dans ces établissements font l’objet de recommandations qui vient d’évoluer…

    CPDPN : garantir la qualité d’accueil des femmes enceintes et des familles

    Les centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (CPDPN) ont pour mission de participer à la détection in utero de maladies particulièrement graves d’origine génétique.

    Ils peuvent ainsi participer, si cela est possible, aux soins du fœtus ou de l’embryon et préparer les parents à l’accueil de cet enfant.

    Pour les cas incurables les plus graves, les CPDPN interviennent également dans les décisions permettant la mise en place des interruptions médicales de grossesses (IMG).

    Afin de mener à bien leurs missions, ces centres doivent suivre des recommandations de bonnes pratiques émises par le directeur général de l’Agence de la biomédecine et le ministre chargé de la santé.

    Ces bonnes pratiques portent sur les modalités d'accès, de prise en charge des femmes enceintes et des couples, d'organisation et de fonctionnement des CPDPN en matière de diagnostic prénatal et de diagnostic préimplantatoire.

    Ces bonnes pratiques viennent d’être actualisées et une nouvelle version est désormais applicable.

    Sources :
    • Arrêté du 10 mars 2025 modifiant l'arrêté du 1er juin 2015 déterminant les recommandations de bonnes pratiques relatives aux modalités d'accès, de prise en charge des femmes enceintes et des couples, d'organisation et de fonctionnement des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal en matière de diagnostic prénatal et de diagnostic préimplantatoire

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  • URSSAF : accompagnement des employeurs touchés par les inondations en Gironde et en Dordogne

    URSSAF : accompagnement des employeurs touchés par les inondations en Gironde et en Dordogne
    actualite, Actu Sociale

    Récemment, la Gironde et la Dordogne ont été touchées par des inondations. L’URSSAF a donc mis en place des aides et des tolérances pour accompagner les entreprises dont l’activité a été affectée par ces intempéries.

    Intempéries en Gironde et en Dordogne : une tolérance de l’URSSAF

    En raison des récentes inondations survenues en Gironde et en Dordogne, l’URSSAF met en place des mesures exceptionnelles pour accompagner les entreprises affectées.

    Ainsi, les travailleurs indépendants et employeurs se trouvant dans l’impossibilité temporaire de réaliser leur déclaration sont invités à solliciter l’URSSAF (via la messagerie sécurisée ou par téléphone) afin d’obtenir le report des échéances et la mise en place d’un délai de paiement.

    Notez que ces délais ne s’accompagnement pas d’application de pénalités ou de majorations de retard normalement dues.

    Les praticiens et auxiliaires médicaux touchés par les inondations peuvent également bénéficier d’un report des échéances de cotisations et de la mise en place de délais de paiement via ces mêmes canaux.

    Une aide d’action sociale pour les praticiens et auxiliaires médicaux est mise en place. Pour se renseigner sur ses modalités de mise en œuvre, ces professionnels sont invités à se rapprocher de la caisse de retraite à laquelle ils sont affiliés.

    Les travailleurs indépendants peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d’une aide financière allant jusqu’à 2 000 € en cas de sinistre, en vertu du plan d’urgence pour aider les indépendants victimes d’inondation, mis en place par le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants.

    Sources :
    • Actualité de l’urssaf.fr : « L’Urssaf et le CPSTI aux côtés des entrepreneurs victimes d’intempéries » publiée le 24 avril 2025

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  • Prélèvement à la source : les nouveaux taux neutres dévoilés !

    Prélèvement à la source : les nouveaux taux neutres dévoilés !
    actualite, Le coin du dirigeant

    Depuis 2019, l’impôt sur le revenu est prélevé à la source ou payé sous forme d’acompte en appliquant aux revenus perçus un taux directement calculé par l’administration fiscale ou un taux neutre qui fait l’objet de quelques ajustements à partir du 1er mai 2025…

    PAS : nouveaux taux par défaut à compter du 1er mai 2025

    Pour rappel, 3 taux de prélèvement à la source sont susceptibles de s’appliquer :

    • le taux de droit commun, qui correspond au taux calculé par l’administration sur la base :
      • des revenus et des impôts de l’avant-dernière année pour les prélèvements opérés de janvier à août : prise en compte de la déclaration de revenus 2023 déposée en mai / juin 2024 pour les prélèvements opérés de janvier à août 2025 ;
      • des revenus et des impôts de l’année précédente pour les prélèvements opérés de septembre à décembre : prise en compte de la déclaration de revenus 2024 déposée en mai / juin 2025 pour les prélèvements opérés de septembre à décembre 2025.
    • le taux individualisé, qui est appliqué aux contribuables mariés ou liés par un Pacs faisant l'objet d'une imposition commune afin que le taux de prélèvement du foyer soit individualisé pour l'imposition de leurs revenus personnels respectifs ;
    • le taux par défaut, ou taux « neutre » : ce taux est susceptible de s’appliquer dans de nombreux cas et notamment, lorsque l’établissement payeur (l’employeur par exemple) n’a pas eu communication du taux de droit commun ou du taux individualisé calculé par l’administration fiscale, ou lorsque, par souci de confidentialité, le salarié ne souhaite pas que son taux de prélèvement soit communiqué à son employeur.

    Le taux par défaut est déterminé à partir d’une grille de taux qui vient d’être publiée pour les revenus perçus ou réalisés à compter du 1er mai 2025.

    Consultez la grille des taux neutres

    Ces taux s'appliquent aux revenus perçus à partir du 1er mai 2025 pour les contribuables ayant opté pour le taux par défaut.​

    Par voie de conséquence, les employeurs et collecteurs sont tenus de mettre à jour les taux appliqués avant le 10 juin 2025.

    Notez qu’en l’absence de loi de finances au 1er janvier 2025, les taux neutres applicables en 2024 ont continué de s’appliquer du 1er janvier au 30 avril 2025.

    Précisions concernant les contrats courts

    Lorsque la durée d’un contrat de travail est inférieure à 2 mois, il est possible d’appliquer un abattement pour diminuer le montant du prélèvement à la source.

    Si l’employeur ou le collecteur ne dispose pas du taux personnalisé d’un salarié en contrat court, il applique le taux par défaut après application d’un abattement sur le salaire net imposable.

    Cet abattement est égal à la moitié du montant mensuel net imposable du SMIC.

    Dans ce cadre, il est précisé que le montant mensuel net imposable du SMIC s’élevant, au 1er novembre 2024, à 1 477,63 €, le montant de l’abattement applicable aux contrats courts en vigueur à compter de cette même date est égal à 739 € (1 477,63 / 2).

    Sources :
    • Actualité Bofip du 10 avril 2025 : « IR - Ajustement des limites des grilles de taux par défaut du prélèvement à la source à compter du 1er mai 2025 (loi no 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025, art. 2) et actualisation du montant de l’abattement pour les contrats courts à la suite de la revalorisation du salaire minimum de croissance (SMIC) au 1er novembre 2024 »

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  • Transports en commun : la conduite autonome en question

    Transports en commun : la conduite autonome en question
    actualite, Actu Juridique

    Avec le développement des véhicules autonomes, il est nécessaire pour le législateur de prévoir les différents cas d’usages afin de poser un cadre sur ces pratiques. Focus sur le cas des transports en commun de personnes…

    Véhicules autonomes sans chauffeur : les mesures à mettre en place

    Afin de permettre le développement des usages de véhicules automatisés pour les activités de transport en commun de personnes, un cadre est posé.

    Plusieurs règles sont mises en place afin d’adapter les démarches liées à ces services en l’absence de conducteur dans les véhicules.

    Ainsi, les exploitants des services de transports en commun de personnes dans le cadre d’un service occasionnel devront s’adapter afin de mettre en place des procédures liées à la communication de certains documents, notamment :

    • la liste des passagers habituellement communiquée au conducteur ;
    • le registre de signalement des défectuosités du véhicule, normalement tenu à jour par le chauffeur.

    Des procédures sont également à mettre en place en ce qui concerne la vérification de la présence de certains équipements dans le véhicule, comme :

    • l’extincteur ;
    • la boîte de premiers secours ;
    • la lampe autonome ;
    • les dispositifs destinés à briser les vitres.

    Des moyens d’information à l’intention des passagers doivent être mis en place en ce qui concerne :

    • l’interdiction de voyager debout, le cas échéant ;
    • la ligne et la destination du transport (sous forme visuelle et sonore) ;
    • le prochain arrêt du transport (sous forme visuelle et sonore).

    En ce qui concerne le sujet du transport de personnes handicapées, il est précisé qu’en l’absence totale de conducteur :

    • au moins 1 accompagnateur doit être présent lorsque 3 à 7 personnes en fauteuils roulants sont présentes ;
    • au moins 2 accompagnateurs doivent être présents lorsque 8 à 15 personnes en fauteuils roulants sont présentes.

    Le transport de plus de 15 personnes en fauteuils roulants en véhicule totalement automatisé est interdit.

    Les précisions techniques relatives aux équipements de sécurité présents dans ces véhicules sont consultables ici en annexes.

    Sources :
    • Arrêté du 15 avril 2025 modifiant l'arrêté du 2 juillet 1982 relatif aux transports en commun de personnes
    • Arrêté du 15 avril 2025 relatif à la sécurité de l'exploitation des systèmes de transport routier automatisés utilisant des véhicules totalement automatisés pour le transport en commun de personnes

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  • Aide à la sécurité des tabacs : précisions sur les installateurs

    Aide à la sécurité des tabacs : précisions sur les installateurs
    actualite, Actu Juridique

    Les débitants de tabac peuvent se voir attribuer une aide financière visant à leur permettre d’améliorer la sécurité de leur local. L’octroi de cette aide est soumis à certaines conditions qui viennent d’être précisées…

    La formation des installateurs conditionne l’octroi de l’aide

    Les exploitants de débit de tabac peuvent se voir octroyer une aide à la sécurité afin de financer l’acquisition et l’installation de divers matériels de sécurité.

    Cette aide peut atteindre 10 000 € pour le premier achat ou le renouvellement de matériel par tranches de 5 ans.

    Pour pouvoir en bénéficier, le gérant de l’établissement débitant de tabac doit formuler une demande en justifiant de certaines pièces.

    Des précisions ont été apportées concernant ces pièces et notamment celles relatives aux prestataires intervenant pour l’installation des dispositifs de sécurité.

    Ceux-ci doivent en effet être titulaires :

    • d’une certification délivrée par un organisme accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou par un autre organisme, membre de la Coopération européenne pour l'accréditation et ayant signé les accords multilatéraux de reconnaissance mutuelle pertinents ;
    • une qualification délivrée par un organisme impartial et indépendant, au sein duquel les décisions sont prises de façon collégiale et sur le fondement de référentiels de qualification.

    Il est également précisé que ces certifications et qualifications sont délivrées pour des durées qui doivent être déterminées et qui sont renouvelables.

    Ces dispositions sont entrées en vigueur le 20 avril 2025.

    Sources :
    • Arrêté du 18 mars 2025 modifiant l'arrêté du 14 décembre 2017 fixant le modèle et la composition du dossier de demande d'aide à la sécurité et définissant la liste des matériels de sécurité éligibles à l'aide à la sécurité ainsi que les montants forfaitaires maximaux pris en charge

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  • Association : pas de licenciement sans pouvoir écrit !

    Association : pas de licenciement sans pouvoir écrit !
    actualite, Actu Sociale

    Dans une association comme dans une entreprise, un salarié peut se voir appliquer une sanction disciplinaire, à condition que l’auteur de la sanction ait bel et bien la qualité pour agir. Illustration dans cette affaire…

    Délégation de pouvoir unique = délégation de pouvoir expresse ?

    Une infirmière qui travaille pour une association voit son contrat de travail suspendu, en raison de son absence de justification de vaccination contre le covid-19, conformément à la réglementation qui était applicable.

    Après avoir repris ses fonctions début 2022, son contrat est à nouveau suspendu pour les mêmes motifs, quelques mois plus tard.

    Sauf que, selon elle, cette procédure de suspension n’est pas conforme parce que le directeur de l’établissement, qui était à son initiative, n’avait pas la délégation de pouvoir régulière.

    Précisément, la salariée reproche à l’association de ne pas prévoir une telle possibilité de délégation dans les statuts.

    « Faux ! », réfute l’employeur qui considère qu’il avait bel et bien qualité pour décider de cette suspension.

    Pour preuve, il fournit un document unique de délégation au profit de tous les directeurs d’établissement visant à :

    • veiller à l’ensemble des règles légales en termes d’embauche et de gestion des ressources humaines ;
    • assurer les embauches et la mise en place des mesures disciplinaires et licenciement ;
    • à assumer la responsabilité des mesures relatives à l’hygiène et à la sécurité.

    Ce qui convainc le juge, qui tranche en faveur de l’employeur : la délégation unique de pouvoir expresse et rédigé en ces termes peut tout à fait permettre à un directeur d’établissement de décider de la suspension du contrat d’une salarié, ici, sans qu’il y ait besoin d’une mention particulière dans les statuts de l'association.

    Sources :
    • Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 20 novembre 2024, no 23-15030

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  • Santé au travail : du nouveau du côté du suivi médical renforcé 

    Santé au travail : du nouveau du côté du suivi médical renforcé 
    actualite, Actu Sociale

    Afin d’optimiser les ressources médicales et les redéployer sur le suivi des salariés affectés à des postes présentant un risque particulier, certains salariés du suivi individuel renforcé auquel ils étaient, jusqu’alors, éligibles ne peuvent plus en bénéficier. Explications…

    Suivi individuel renforcé : des salariés exclus dès le 1er octobre 2025

    Rappelons que certains salariés bénéficient d’un suivi médical individuel renforcé lorsqu'ils sont affectés à un poste présentant des risques particuliers pour leur santé, leur sécurité ou celles de leurs collègues évoluant dans leur environnement professionnel immédiat.

    C’est notamment le cas pour les travailleurs affectés à un poste qui nécessite une autorisation de conduite ou une habilitation électrique.

    À partir du 1er octobre 2025, ces 2 catégories de salariés seront exclues du bénéfice du suivi individuel renforcé.

    En remplacement, il est prévu qu’ils bénéficient de la délivrance de nouvelles attestations :

    • une habilitation à la réalisation de travaux sous tension ou d’opérations au voisinage de pièces nues sous tension ;
    • une autorisation de conduire certains équipements.

    Ces deux attestations médicales, valables pendant 5 ans, seront émises par le médecin du travail à la suite de l’examen médical et conservées dans le dossier médical du salarié, en l’absence de toute contre-indication.

    Côté employeur : les nouvelles dispositions lui imposent de conserver une copie de cette attestation pendant toute la durée de la validité et la présenter, sur demande, à l’autorité administrative et aux agents de service de prévention des organismes de sécurité sociale.

    Un arrêté, non-encore paru à ce jour, définira le modèle de cette attestation.

    Enfin, notez que, dans l’intervalle et jusqu’au 1er octobre prochain, les avis d’aptitude qui sont délivrés dans le cadre du suivi individuel renforcé restent en vigueur pour ces salariés.

    Sources :
    • Décret no 2025-355 du 18 avril 2025 relatif au suivi individuel de l'état de santé des travailleurs ainsi qu'à l'autorisation de conduite et aux habilitations à effectuer certaines opérations prévues aux articles R. 4323-56 et R. 4544-9 du code du travail

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  • Associations : nouveau seuil de franchise des impôts commerciaux pour 2025

    Associations : nouveau seuil de franchise des impôts commerciaux pour 2025
    actualite, Actu Fiscale

    Le seuil de la franchise permettant aux associations à but non lucratif exerçant une activité lucrative accessoire d’échapper aux impôts commerciaux est revalorisé chaque année. À combien est-il fixé pour 2025 ?

    Franchise des impôts commerciaux : le seuil 2025 connu

    Pour rappel, les associations à but non lucratif échappent en principe aux impôts commerciaux, à condition de remplir des critères de non-lucrativité.

    Toutefois, certaines associations à but non lucratif peuvent, à côté de leur activité non lucrative, exercer une activité lucrative dite accessoire.

    Dans cette hypothèse, l’association peut également échapper aux impôts commerciaux (impôt sur les sociétés, TVA et contribution économique territoriale) à condition que les revenus tirés de l’activité lucrative accessoire n’excèdent pas une certaine limite : c’est ce que l’on appelle la « franchise des impôts commerciaux ».

    Pour bénéficier de cette franchise, l’association doit remplir les 3 conditions suivantes :

    • sa gestion doit être désintéressée ;
    • son ou ses activités non lucratives doivent rester significativement prépondérantes ;
    • le montant des recettes encaissées au cours de l’année civile provenant des activités lucratives accessoires ne doit pas dépasser 78 596 € hors TVA.

    Dès lors que les 3 conditions sont remplies, la franchise s’applique automatiquement et il n’est pas possible d’y renoncer.

    Le seuil de la franchise des impôts commerciaux est indexé, chaque année, sur la prévision de l’indice des prix à la consommation, hors tabac.

    Il est fixé à 80 011 € :

    • pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2024 en matière d’impôt sur les sociétés ;
    • pour l’année 2025 en matière de contribution économique territoriale ;
    • pour les recettes encaissées à compter du 1er janvier 2025 en matière de TVA.

    Ce seuil de 80 011 € s’applique également au titre de l’année 2024 pour déterminer si les associations à but non lucratif sont susceptibles d’être exonérées de TVA pour 2025.

    Sources :
    • Actualité Bofip du 16 avril 2025 : « IS - TVA - IF - Franchise des impôts commerciaux - Mise à jour du montant de la franchise »

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    https://www.weblex.fr/weblex-actualite/associations-nouveau-seuil-de-franchise-des-impots-commerciaux-pour-2025

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  • Blockchain : les bonnes pratiques pour la protection des données

    Blockchain : les bonnes pratiques pour la protection des données
    actualite, Actu Juridique

    La technologie blockchain a été découverte par le grand public notamment par l’apparition des crypto-actifs. Cependant, de nombreux projets sont quotidiennement développés sur la base de cette technologie souvent peu comprise. Le Comité européen de la protection des données (CEPD) apporte quelques précisions sur les bonnes pratiques à adopter lors des recours à cette technologie.

    Blockchain : garantir la protection des données au sein des technologies cryptiques

    Le Comité européen de la protection des données (CEPD) est l’organe chargé de la bonne application uniforme des dispositions du Règlement européen sur la protection des données (RGPD) dans l’ensemble des États-membres.

    Lors de sa dernière session plénière, le CEPD a abordé plusieurs résolutions concernant les technologies modernes et leurs impacts sur la protection des données personnelles.

    Le sujet de la technologie blockchain a ainsi été abordé. Cette technologie permet l’établissement de bases de données partagées et non centralisées dont l’exactitude est garantie par la diversité des intervenants.

    La nature même des blockchains peut en faire un sujet critique pour la protection des données, présentant des risques notamment pour l’exercice des droits des personnes vis-à-vis de leurs propres données.

    C’est pourquoi le CEPD publie ses lignes directrices à l’intention des personnes développant des outils basés sur la blockchain.

    Sources :
    • Actualité de la CNIL du 17 avril 2025 : « Certification, blockchain (chaîne de blocs) et IA : le CEPD adopte de nouveaux documents lors de sa dernière plénière »

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    https://www.weblex.fr/weblex-actualite/blockchain-les-bonnes-pratiques-pour-la-protection-des-donnees

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  • Particulier employeur : un nouveau guide Urssaf disponible ! 

    Particulier employeur : un nouveau guide Urssaf disponible ! 
    actualite, Actu Sociale

    Dans le cadre des déclarations Urssaf, les particuliers employeurs peuvent bénéficier d’un accompagnement destiné à faciliter leurs démarches. C’est dans cet esprit que l’Urssaf publie un ensemble de recommandations visant à s’assurer de la véracité des informations renseignées.

    Les bonnes pratiques en matière de déclaration Pajemploi

    Parce que la déclaration Pajemploi est une obligation pour le particulier employeur, visant à permettre au salarié embauché de bénéficier de ses droits, l’Urssaf a publié récemment des recommandations et bonnes pratiques à ce sujet.

    Au programme, une check-list des éléments à vérifier afin de s’assurer de l’exactitude de la déclaration, composée :

    • des montants saisis ;
    • de l’identité des enfants déclarés (lorsque le particulier employeur déclare une assistante maternelle) ;
    • la bonne identité du salarié déclaré.

    Dans le même temps, l’Urssaf rappelle que l’ensemble de ces informations apparait de fait dans le récapitulatif de la déclaration qui doit donc être relu avec attention avant toute validation définitive.

    Enfin, l’Urssaf invite ces particuliers employeurs à vérifier périodiquement les coordonnées bancaires et à les mettre à jour si besoin afin de s’assurer de la bonne perception du complément de libre choix du mode de garde, le cas échéant.

    Sources :
    • Actualité de l’urssaf.fr : « Déclaration Pajemploi : les bonnes pratiques », publiée le 22 avril 2025

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    https://www.weblex.fr/weblex-actualite/particulier-employeur-un-nouveau-guide-urssaf-disponible

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  • Recours au télétravail : l’heure du bilan !

    Recours au télétravail : l’heure du bilan !
    actualite, Actu Sociale

    Si le recours au télétravail avait été largement plébiscité en raison de la crise sanitaire, qu’en est-il aujourd’hui ? Assiste-on à une stabilisation ou à une baisse du recours à cette organisation du travail ? Le ministère du travail nous répond…

    Télétravail : une pratique toujours ancrée dans les entreprises

    Le Covid-19 et la mise en place des confinements successifs ont accéléré la mise en place du télétravail dans les entreprises, largement ancré désormais. En effet, en 2023, 2 080 accords collectifs visant à sa mise en place ont été signés.

    Selon une étude de la Direction de l’Animation de la Recherche et des Études statistiques (DARES), relayée par le ministère du travail, le télétravail ferait désormais partie intégrante de l’organisation des entreprises.

    Néanmoins, des inégalités persistent excluant notamment les débutants et les salariés nouvellement embauchés de l’accès au télétravail.

    Il en est de même du côté de certaines catégories socioprofessionnelles marginalement concernées, ou encore du recours au télétravail selon des modalités différentes entre les grandes entreprises et les entreprises de taille plus modeste.

    Toutefois, le constat est clair : en 2024, pas moins d’un salarié du secteur privé sur 5 travaille à distance au moins 1 fois par mois.

    Aujourd’hui, l’étude tend à montrer que la pratique et le recours au télétravail se sont stabilisés autour de 22 % des salariés en 2024, avec une moyenne de 1,9 jours télétravaillé par semaine.

    Sources :
    • Actualité du ministère du travail : « Le télétravail : une pratique ancrée dans les entreprises », publiée le 31 mars 2025 et mis à jour le 18 avril 2025

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    https://www.weblex.fr/weblex-actualite/recours-au-teletravail-l-heure-du-bilan

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