Les quizz

  • Calcul de l'IFI : à partir de 800 000 € ou 1 300 000 € ?

    Parce qu’il est sur le point de remplir sa déclaration d’impôt sur la fortune immobilière (IFI), un particulier reprend son avis d’imposition de l’année précédente. À sa lecture, il constate que son patrimoine immobilier a été taxé à l’IFI à partir de 800 000 €.

    Une erreur, selon lui, puisque l’IFI ne concerne que les patrimoines immobiliers dont la valeur excède 1 300 000 €.

    A t-il raison ?

    • Oui
    • Non
    La bonne réponse est...
    Non

    L’IFI est effectivement dû par les particuliers qui possèdent un patrimoine immobilier dont la valeur nette est supérieure à 1 300 000 € (seuil d’assujettissement). Toutefois, lorsqu’un particulier y est imposable, le barème est appliqué à partir de 800 000 euros (seuil d'imposition).
     

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  • Avantages du CSE : on se revoit dans 6 mois ?

    Le CSE d'une entreprise qui gère les différents avantages au bénéfice des salariés (comme les places de cinéma, les bons cadeaux, etc.) prévoit toutefois dans son réglement qu'ils ne bénéficient qu'aux salariés qui ont au moins 6 mois d'ancienneté.

    Un salarié, qui vient d'arriver, s'estime lésé et conteste cette condition d'ancienneté qu'il considère comme illégale.

    Mais est-ce vraiment illégal ?

    • Oui
    • Non
    La bonne réponse est...
    Oui

    La loi n'encadre pas les conditions d'attribution des activités sociales et culturelles (ASC).

    C'est pourquoi le juge a été amené à se prononcer sur la possibilité du CSE de subordonner le bénéfice des ASC à certains critères.

    Ainsi, les ASC du CSE ne peuvent pas être réservées aux salariés qui justifient d'une ancienneté minimale. Elles doivent être ouvertes à tous les salariés, peu importe leur ancienneté dans l'entreprise.

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  • Revenus disponibles = impôt disponible ?

    Parce que sa société a connu quelques difficultés de trésorerie en fin d'année 2023, un dirigeant associé décide de ne pas prélever sa rémunération et la laisse en compte courant pour ne pas aggraver la situation.

    Au moment de préparer sa déclaration de revenus, il s'interroge.

    Parce que l'impôt sur le revenu vise les revenus « perçus » en 2023, doit-il tenir compte des revenus qu'il a placé en compte courant ?

    • Oui
    • Non
    La bonne réponse est...
    Oui

    Par principe, l’impôt sur le revenu vise les revenus que vous avez effectivement perçus, ainsi que ceux dont vous avez eu la disposition au cours de l'année d’imposition. Cette règle s'applique, quel que soit l’usage qui est fait de ces revenus. Elle s'applique également même si vous n'avez pas effectivement perçu l'argent...

    C'est ainsi que pour un dirigeant associé, des revenus non perçus, mais inscrits en compte courant ou dans un compte de charges à payer n'en demeurent pas moins disponibles, et donc imposables.

    Toutefois, cette règle ne s’applique pas si le dirigeant est en mesure de prouver qu’il lui est absolument impossible de percevoir les sommes qui ont été inscrites au crédit de son compte, notamment s'il justifie que la société éprouve des difficultés de trésorerie telles que le versement est impossible. Le fait de choisir de ne pas retirer les fonds pour ne pas aggraver la situation financière de la société ne suffit pas !

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  • Un « Legal privilege » pour les juristes d'entreprises ?

    Pour protéger les intérêts de son entreprise, un dirigeant demande à son service juridique d'apposer la mention « confidentiel – consultation juridique » sur les consultations rédigées par ses juristes, afin de pouvoir se prévaloir de leur confidentialité pour ne pas les communiquer à des tiers.

    Les consultations rédigées par les juristes de l'entreprise bénéficient-elles vraiment de la confidentialité ?

    • Oui
    • Non
    La bonne réponse est...
    Non

    En l'état actuel de la réglementation, la confidentialité des consultations juridiques (ou « Legal privilege ») n'existe pas pour celles faites par les juristes d'entreprises. Cette pratique mise en place par le dirigeant n'a donc ici aucun effet.

    Pour autant, sachez que la mise en place d'un « Legal privilege » pour les consultations des juristes d'entreprises est actuellement discutée au Parlement.

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  • Taxe sur les bureaux et les locaux : uniquement en Île-de-France ?

    Un architecte a acheté en 2023 un local de 150 m² à Marseille pour y installer son cabinet. On l'informe qu'il va devoir payer une taxe annuelle sur les bureaux.

    Ce qu'il conteste : pour lui, cette taxe ne s'applique pas en province, mais seulement pour les bureaux situés en Île-de-France.

    À tort ou à raison ?

    • À tort
    • À raison
    La bonne réponse est...
    À tort

    Depuis le 1er janvier 2023 une nouvelle taxe est mise en place, sur le même modèle que « la taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement applicable en Île-de-France », pour les locaux situés dans les limites territoriales des départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes. Les locaux de plus de 100 m² affectés à usage de cabinets médicaux, d’architectes, d’avocats, de vétérinaires, de conseils, etc. ainsi que les salles d’attente de la clientèle et les dégagements sont soumis à cette taxe.

    Dans ce cadre, l’architecte va bel et bien devoir payer cette taxe pour les locaux à usage de bureaux qu’il vient d’acquérir. Notez que la date de déclaration et de paiement de cette taxe est fixée au plus tard au dernier jour du mois de février de chaque année.

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  • Fermeture de l'entreprise : des congés payés imposés ?

    Après avoir informé et consulté le CSE en février, un employeur envisage de fermer l'entreprise pendant 4 semaines cet été. Il en informe les salariés qui, par conséquent, devront tous poser leurs congés payés pendant cette période.

    Ce que l'un d'eux conteste : il ne souhaitait poser que 2 semaines de vacances !

    Il s'interroge : l'employeur peut-il obliger tous les salariés de l'entreprise à poser 4 semaines de congés payés pendant la fermeture de l'entreprise prévue cet été ?

    • Oui
    • Non
    La bonne réponse est...
    Oui

    À défaut d'accord d'entreprise, l'employeur peut tout à fait fermer tout ou partie de l'entreprise pendant une période qui ne peut pas excéder 24 jours ouvrables (soit 4 semaines continues).

    L'employeur ne pourra toutefois fermer l'entreprise qu'après avoir :

    • informé et consulté le CSE sur le projet de fermeture de l'entreprise au moins 2 mois avant ;
    • informé individuellement chaque salarié des dates de cette fermeture au moins 1 mois avant.

    En l'absence de CSE, l'information de chaque salarié demeure obligatoire et peut se faire par voie d’affichage ou par mail envoyé à l’ensemble des salariés.

    Le salarié peut toujours contester cette décision s'il le souhaite mais l'employeur, tout en respectant la procédure précitée, reste malgré tout libre de l'imposer unilatéralement.

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  • Tri à la source des biodéchets : (pas) pour les professionnels ?

    Depuis le 1er janvier 2024, parce que le tri à la source des biodéchets (déchets alimentaires et de cuisine, tontes de pelouse, feuilles mortes, etc.) est généralisé, et parce que la collecte séparée des déchets n'est pas mise en place dans la commune, un salarié demande à son employeur d'installer un bac de compostage dans l'entreprise.

    Ce que l'employeur refuse : l'obligation d'installer un bac de compostage ne concerne, selon lui, que les particuliers et non les professionnels.

    A-t-il raison ?

    • Oui
    • Non
    La bonne réponse est...
    Non

    L'obligation de tri à la source des biodéchets, en vigueur depuis le 1er janvier 2024, concerne aussi les professionnels, quel que soit leur niveau de biodéchets produit.

    À ce titre, les biodéchets ne doivent plus être jetés avec les ordures ménagères à la poubelle. Il existe 2 solutions pour que l'entreprise se mette en conformité avec la loi : le compostage ou la collecte séparée (si la collectivité territoriale met en place cette solution).

    En cas de contrôle par les autorités compétentes, l'entreprise doit pouvoir présenter des justificatifs attestant du tri (photos, contrats de collecte, etc.) et les attestations de valorisation de tri « 6/8 flux » de l'année précédente (fournies par l'organisme ayant procédé à la valorisation).

    Notez que le non-respect de l'obligation de tri à la source des biodéchets est puni d'une amende de 750 € maximum.

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  • Louer une chambre : avec ou sans impôts ?

    Leur fille partant terminer son année scolaire à l’étranger pendant 6 mois, un couple, qui se retrouve avec une chambre inoccupée dans leur maison, décide de la louer meublée, de manière occasionnelle, afin d’arrondir leurs fins de mois pendant son absence.

    Une manière de percevoir des loyers, qui échappent en plus à l'impôt sur le revenu, selon eux...

    Vraiment ?

    • Non
    • Oui
    La bonne réponse est...
    Oui

    Les personnes qui louent ou sous-louent en meublé une partie de leur habitation peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu, sous réserve du respect des 3 conditions cumulatives suivantes :

    • les pièces louées composent une partie de l’habitation principale du bailleur ;
    • les pièces louées constituent la résidence principale du locataire ou sa résidence temporaire s’il justifie d’un contrat de travail saisonnier ;
    • le loyer pratiqué est « raisonnable », c’est-à-dire, concrètement, qu’il ne dépasse pas un plafond annuel au mètre carré déterminé par l’administration fiscale.

    Initialement, cet avantage fiscal devait s’appliquer jusqu’au 15 juillet 2024. Finalement, il continue de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2026.

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  • Difficultés financières et remise d'impôt : même pour la TVA ?

    Depuis quelques mois, un entrepreneur connaît des difficultés passagères de trésorerie. Dans l’impossibilité de payer la TVA  qu’il doit reverser aux impôts en décembre, il demande à bénéficier d'une remise.

    Une demande qui est rejetée par l'administration fiscale... Ce qu’il ne comprend pas, étant donné qu’il a déjà bénéficié d’une remise au titre de son impôt sur le revenu pour ses propres difficultés financières.

    Au vu de sa situation, l’entrepreneur peut-il bénéficier d'une remise de TVA ?

    • Oui
    • Non
    La bonne réponse est...
    Non

    Une remise ne peut être accordée que pour les impôts directs (IR, taxe foncière, etc.).

    Les impôts indirects, tel que la TVA, sont exclus du dispositif de remise. Toutefois, l’entrepreneur qui connaît des difficultés passagères exceptionnelles et imprévisibles peut demander des délais de paiement s’il est à jour de ses autres obligations fiscales.

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